Module chauffe piscine
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Arduino (page 4d)
Page publiée le : 01/12/2013
Évolution de la partie mécanique.
Le bois c’est bien c’est facile à travailler, mais ça n’aime pas les changements de température et d’hygrométrie.
Alors la technologie proposant aujourd’hui des solution « plastiques » avec les imprimantes 3D, profitons en.
Le problème avec le contre plaqué, c’est qu’il subit les changement de température et d’humidité.
Et comme le cabanon n’est pas chauffé, après deux années, la déformation des supports font que les moteurs ne sont plus dans l’axe de la rotation de la vanne, ce qui oblige à recaler le montage en bricolant, le tout pour obtenir un résultat pas vraiment satisfaisant.
Il était temps de passer à quelque chose de plus performant.
L’ajustage n’est pas mon point fort. Aussi réaliser une mécanique à partir d’aluminium ne me tentait guère.
Avec l’avènement des imprimantes 3D, il y a matière à réflexion. Alors au boulot. Dessiner en 3D, je me débrouille assez bien. Et dans le cas qui m’intéresse, les logiciels gratuits dédiés à ce type de dessin sont nombreux. J’ai opté pour DesignSpark fourni gratuitement par RadioSpare.
Mais inutile de se lancer à dessiner si on a pas d’imprimante 3D à disposition. Là encore j’ai opté pour la Velleman K8200. Après plusieurs jours de montage (oui, c’est un kit complet : aucune pièce pré assemblée. Seul la carte électronique est fournie avec tous ses composants soudés.) à raison de deux ou trois heures par jour et pas mal de temps pour la mise au point qui n’est toujours pas finalisée actuellement, elle tourne et permet de sortir mes premières pièces.
A présent je peux passer au dessin de ce que je veux pour motoriser les vannes au mieux.
Là encore, pas mal d’heures, mais du plaisir à voir la réalisation progresser vers le but final.
Ci dessous, la partie supérieure de l’ensemble de fixation vanne et moteur (partie noire sur partie bleue).
Le moteur vient prendre place dans la partie rose pâle. Et la vanne sous la partie bleue.
Et le résultat est presque sans bavures (les deux pièces en rose et rose pâle sur le dessin sont rouges en réalité):
Sans bavure, ou presque, car le papier, sur lequel l’extrusion a été réalisée, est resté collé sur la partie noire. On s’en rend compte sur la photo suivante.
Mais finalement, le tout fonctionne correctement. Le prototype de cet ensemble ne recevra pas beaucoup de modifications.
Il reste maintenant à monter cette première vanne motorisée et à l’essayer avec la commande « Arduino ». Et en attendant l’imprimante va travailler plusieurs heures pour réaliser les deux autres ensembles.
Il faut quand même compter une quinzaine d’heures pour chacun.
Le coût en matière est dérisoire : 5.2 mètres de filament PLA en 3mm pour la partie la plus grosse, soit 36 cm3 ou encore moins de 45 grammes. À une moyenne de 20€ le kilo de PLA (acheté chez un grossiste), voilà une pièce qui revient à moins d’un euro en matière et 4 heures de fonctionnement à environ 75 W.
Le plus cher reste les 590€ de l’imprimante 3D qui ne demandent qu’à être amortis.
Et voilà le résultat avec un nouveau câblage.
Il reste à câbler la vanne BP (en bas) et les capteurs de température.
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