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Module chauffe piscine

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Arduino (page 4b)

Page publiée le : 01/12/2013


Historique chauffe piscine.


Parti d’une idée d’utiliser sa piscine dès le mois de juin et jusqu’à le plus tard possible, le propriétaire a installé avec un peu d’aide ce chauffe piscine à panneaux solaires.

Il est entièrement manuel, ce qui a pour défaut, l’obligation d’être présent pour contrôler sa mise en service ou son arrêt.

Présentation du chauffage solaire :


Les capteurs :






























Les capteurs, au nombre de cinq, sont des panneaux de 6.5m de long, et il a fallu rallonger la charpente parce que le toit était trop court de 150 cm.

Encore un détail qui a pris du temps.

Ces panneaux comporte un tube d’arrivée en bas et un tube de départ en haut : leur diamètre est de 50 mm.

A ces tubes sont reliés des tubes de 8 mm  (environ 50 par panneaux) sur toute la longueur.

Enfin le tuyau vert, sur la photo, n’a rien a voir avec le chauffage, c’est tout simplement le tuyau d’arrosage pour le jardin.

Le propriétaire a décidé d’utiliser le même passage que pour la conduite de montée vers le chauffage.


Bon voilà pour la première partie.

Passons à l’intérieur pour voir le bypass (sur cette photo il est encore manuel et en cours d’essais).

































A son installation, il a été difficile de trouver des vannes bon marché aussi souples que celles déjà en place sur le circuit classique de la pompe. Même l’installateur de la piscine n’en fournit plus et celles qu’il fournit sont plus grosses et tout aussi dures à manipuler.


Bref, les bleues sont plus souples mais présentent un point dur à passer lors de la manœuvre d’ouverture ou de fermeture.

La rouge, en dessous de la flèche descendante n’a pas ce problème. Elle demande une bonne poigne, simplement.


Puis est venue l’envie de motoriser et automatiser le système. Pour une électrovanne de piscine, il fallait compter 350€ en juin 2012.

Et pour le système automatique de pilotage des vannes, 450€.

Oups, 1500 € pour le tout. A la retraite le proprio,. Les revenus ne sont plus les mêmes.

Mais il connaît quelqu’un qui peut peut-être l’aider à baisser la facture, ma pomme.


A première vue, c’est faisable. Il faut motoriser les vannes et avec un module Arduino accompagné d’un programme un peu plus poussé que ceux présentés sur ce site en page 1,2,3 ça devrait le faire.


D’abord la plomberie :





































Mais ces foutues vannes demandent quand même à être plus souples.

Un démontage en règle a permis de remettre de la graisse de silicone sur les joints toriques sous la poignée ce qui a réduit considérablement l’effort à fournir pour ouvrir ou fermer la vanne. Là elle seront motorisables, mais avec un simple moteur, il faudra ajouter des fins de course.


Finalement, moteur et fins de course ça donne çà :











































En bleu les fins de courses, et au premier plan le moteur.


Un socle de maintien pour la vanne, une petite adaptation pour la liaison moteur vanne et c’est terminé pour le côté électromécanique.

Ah oui, mais c’est sans compter sur le fait que si ça tombe en panne « je veux pouvoir manœuvrer à la main » qu’il a dit le monsieur. Il faut donc garder la poignée et prévoir une désolidarisation axe-moteur-poignée sans démonter tout le bazard.


Ce qui nous amène à ceci pour chacune des trois voies.









































Un moteur, les fins de courses la plaque d’alu, la barre en alu, le contre plaqué et la visserie : 45 €

Et c’est la barre d’aluminium qui viendra solliciter les fins de courses permettant la coupure d’alimentation du moteur.

En cas de défaillance d’un de ces contacts, il y a une détection de consommation de courant qui permet la coupure de l’alimentation.

Mais ceci est traitée dans la page qui traite du programme.


Il nous reste la partie capteurs de température. Là il y a eu du boulot pour l’étanchéité, mais pour 5€ on a un capteur étanche démontable fixé sur un bouchon.





























Il nous en faut un deuxième étanche et un troisième pour la température ambiante.


Et nous voilà arrivé à la partie électronique. A l’heure où cette partie a été réalisée il n’y avait pas encore les modules de pilotage moteur de chez Sainsmart à 9 $. Avec 2 modules (18 $ environ 13 €) la commande était réalisée avec un encombrement moindre et avec une économie d’environ 40 €.























Bon tant pis. Voilà la carte qui a été réalisée.



























Une vue du boîtier dans sa première configuration et sans l’écran.



































Dans sa deuxième configuration, plus de transfo : deux blocs alim à découpage.




























Initialement un télérupteur était prévu pour couper la pompe si le bypass venait à se retrouver avec une position de vannes interdisant la circulation d’eau.

Mais le monsieur a dit qu’il ne voulait pas que le système prenne la main sur la pompe.

Bon c’est comme tu veux mon gars.


Alors voilà la vue d’ensemble avec le câble USB pour le transfert du programme.











































Et enfin mise en place des capteurs.

Pensez à vidanger d’abord si vous ne voulez pas prendre une douche !

Il est gentil le monsieur.

Judicieux comme réflexion…











































Bon ben voilà, on a vidangé, on n’a pas pris de douche.

On a remis en eau : pas de fuite.

Le système reste en manuel pour l’instant.


On peut passer à la programmation.



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